Traitement

Les plans de sorties de flotte ? Bien ou pas bien ?
Certains insistent sur le désastre économique pour l’activité portuaire, d’autres pensent que ces plans sont trop tardifs et auraient du s’établir bien avant. Par exemple pour la morue vers 1890 quand la surpêche commençait à asphyxier la flotte trop occupée à surexploiter le poisson du côté du St Laurent…
Des scientifique de l’Ifremer font toujours des recherches à ce sujet. Quid de la pèche sélective ou indifférenciée ? Le gazole augmente, alors on pense à faire des économies… Des actions et réactions, peu d’anticipation, du profit à court terme, des artisans qui disparaissent, comme leur savoir faire, savoir être, des savoirs, notre patrimoine…
Bien sûr le principe des vases communicants fait qu’une partie est remplacée mais par quoi et pour qui ? Les nouveaux arrivés resteront ils longtemps ? Seront ils remplacés à leur tour et par qui ou quoi ?
Toujours est-il, qu’une forme certaine de violence de l’homme envers son prochain est toujours présente, le prédateur mammifère se meut et mute toujours . Les croyances sont autres…

La poursuite vers la fin du travail artisanal au profit du productivisme perdure, que d’énergie mentale et physique déployée ! Pour quoi, pour qui ?
Que dire des subventions versées à certains armateurs ou patrons pécheurs pour spécialiser des bateaux machines à gros tonnage, avec des prétextes de sécurité accrus ?

Ici je maintiens ma position et je resterai, comme tout reporter d’investigation, neutre : je n’aurai pas d’attitude manichéenne, je serai juste un humble investigateur qui croisera les sources pour porter le sujet de la crise des pêcheurs au devant de la scène.
Les décrets politiques, les enjeux écologiques, répercussions économiques, bonnes comme mauvaises, je brasserai le sujet de la manière la plus large possible.

Je laisserai ainsi le spectateur / internaute se forger sa propre opinion.

Dans ce contexte, il s’agit plus d’une restructuration de l’effort de pêche avec ses victimes et ses vainqueurs…